Dans l'univers où règne le jugement,
Tu as vu le jour, t'y es conformé lentement.
Critique et pessimiste, tel un miroir,
Tu reflètes les ombres de l'espoir.
Victime d'une philosophie empruntée,
Tu as oublié la mission première dictée.
Amour, tu es venu pour guérir,
Cet univers, de son propre délire.
Un passé sombre, tu crois porter,
Mais le temps est un voile à écarter.
Ce n'était qu'illusion, un lointain souvenir,
Un fragment divin, tu dois le devenir.
Éternel et joyeux, reste ton essence,
Libère-toi du passé, embrasse l'existence.
L'univers de ta naissance est un songe éphémère,
Dans ta patrie vraie, le passé disparaît dans l'éther.
Riad Zein