Ton mental va te débiter des pensées duales, encore et encore, chaque pensée sera chargée d’une énergie émotionnelle qui va perturber ta sérénité. Tu vas passer la plupart du temps à gérer ces émotions afin de pouvoir garder ton calme et d’arriver à vivre dans la paix.
Tu peux ignorer ces pensées et occulter l’effet qui s’exerce sur toi et vivre en paix, mais cela ne durera pas, car ce que tu réprimes ne disparaît pas. Tu seras dans le déni et dans l’illusion de la guérison. Tôt ou tard, cela finira par une crise psychologique puisque ce que tu refoules continue à agir, selon le système du mental, en dehors de ton champ de conscience. Tu abandonneras les commandes de ta vie en la confiant complètement à la logique des idées que tu n’as pas vérifiées.
L’illusion ne disparaît pas par une autre illusion, celui qui l’a créée doit la dissoudre consciemment. Quand tu crées une illusion, tu t’engages dans son sens, c’est-à-dire, tu deviens le sens de cette même idée. L’idée issue de l’amour exprime ta nature, elle ne te déforme pas, tu n’as même pas besoin de la valider, car tu sais par intuition qu’elle est vraie.
L’idée issue de la peur ne peut se maintenir sans celui qui la pense, parce qu’elle n’est pas réelle. Tu ne peux pas l’effacer si tu n’effaces pas la peur qui la formule. Toutes les idées conflictuelles sont maintenues par l’émotion de la peur, tu les dissoudras en dépassant cette peur.
L’émotion de la peur est la réaction à l’idée que tu es abandonné, que tu as prise pour une vérité. Toutes les émotions qui sont dérivées de la peur sont des réactions à des dangers illusoires que tu ne peux liquider qu’en affrontant ces dangers. C’est pourquoi tu dois te laisser faire par l’émotion sans la combattre par une autre.
Quand tu intègres une émotion, tu perds l’intérêt de l’idée qui la soutient, car tu n’éprouves plus de la peur. Ainsi, en intégrant tes émotions, tu effaceras tes croyances. Tu prendras conscience que la souffrance est une illusion et que si la souffrance n’est pas réelle alors le mal ne peut exister.
Tu es le créateur de ton enfer à cause de l’idée que tu as adoptée et qui te fait croire que tu es séparé de la vie. Il n’y a que celui qui crée qui peut annuler ses créations en revenant sur ses pas afin de corriger ses erreurs. N’espère pas un miracle si tu ne le produis pas toi-même.
Celui qui réagit à une fausse idée contracte une émotion de peur qui se manifeste dans son monde sous forme de phénomènes menaçants. N’analyse pas les idées qui se proposent à toi, laisse-toi aller plutôt dans tes ressentis. Une vraie idée te communique un sentiment d’amour, une idée erronée crée un malaise en toi, si tu ne retiens pas ce malaise, il passera et te montrera par un sentiment d’amour l’origine de l’idée.
Quand tu as peur, comprends que tu es face à une croyance et que tu as le pouvoir et la facilité de l’effacer. À chaque fois que tu effaces une croyance, tu supprimes un « monstre » de ton monde.
L’émotion et la croyance vont de pair, l’une dépend de l’autre. Dès que tu crois à quelque chose d'irréel, tu perds ton sentiment d’amour et c’est l’émotion. Quand tu n’es pas en paix, tu es forcément dans les croyances.
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