Quand tu es découragé, observe la mémoire qui te décourage et à laquelle tu t’identifies. C’est une voix intérieure, une parcelle de l’égo qui cherche à te maintenir sous le joug du mental.
Dès que tu constates une attitude négative de ta part, comprends que tu es encore possédé par une idée dissonante. Laisse-toi faire sans résister, cela te libérera.
Tu ne peux être possédé ni par une idée ni par une personne si tu lâches prise et restes dans la neutralité. Tant que tu es intéressé par des polémiques, tu n’es pas toi-même. Cela va te pousser à commettre des actes malgré toi.
Tous les actes répréhensibles sont commis par des mémoires qui te possèdent. Si tu te culpabilises, tu vas renforcer cette identification et l’emprise sera encore plus forte. Quand tu es en paix, tu es toi-même et tu es incapable d’agir sans amour.
C’est dans cet instant de paix que tu remarqueras que tu oscilles entre deux mondes : réel et illusoire. L’intégration de ces hôtes, qui est un processus de désidentification, t’offrira la liberté dans l’amour.
Tu es influencé par tout ce qui se passe autour de toi ; tu crois que ta vue est objective. Tu es loin de réaliser que tout ce que tu vois est déjà interprété et jugé par ces personnages qui tournent comme des automates dans ta tête, et qui structurent ton mental.
Tu ne peux pas t’en libérer si tu ne les libères pas. Ce sont des énergies emprisonnées en cage qui tournent en rond. Elles sont le résultat de ton propre déni ; tu avais proposé une idée qui t’a effrayé, donc elle s’est mise en marche et tu l’as reniée aussitôt. Mais le déni ne l’arrête pas, alors elle a continué à se développer à ton insu.
Puisque cette idée est basée sur le non-amour, c’est pourquoi elle t’a effrayé. Son développement va dans le sens contraire de la vie ; elle s’en éloigne progressivement, ce qui t'étouffe de plus en plus. Les énergies emprisonnées font partie de ta propre énergie, c’est pour cette raison que tu perds ta vitalité en avançant dans l’âge.
Toute logique de non-amour t’éloigne de la vie jusqu’à la mort. Autrement dit, le comportement de non-amour est une mort en sursis. En intégrant l’idée première, tu y mettras fin.
En prenant conscience de l’importance de l’amour, tu te détacheras de l’idée de la peur. Trouve-la dans toutes choses et tu n’auras plus besoin de chercher des voies spirituelles pour guérir, car tu prendras conscience de la vérité.
Dans la conscience de la vérité, personne ne peut t’influencer, même pas ton mental, car il n’aura plus rien à dire. Aspire à l’amour et tu le trouveras, car l’attention attire toujours l’énergie de ce que tu cherches.
La destination que tu vises est l’amour inconditionnel ; il est ici et maintenant. Dès que tu commenceras à faire attention au présent, tu arrêteras de rêver et tu retrouveras ton éveil. Tu comprendras que le rêve, sous toutes ses formes, est inutile quand on est éveillé, car on est comblé, on n’a pas besoin de compenser quoi que ce soit.
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