Tout ce qui te dérange dans ta vie est dû à une peur. La peur est la mère des émotions, un sentiment d’amour perturbé par l’idée de l’abandon, une idée inventée par le mental sans aucun fondement.
Il n’y a pas une émotion qui ne cache pas une peur, même celle que l’on qualifie de positive. Quand tu l’intégreras, tu effaceras l’émotion concernée et tu retrouveras la paix. Le fait de te laisser avoir peur te simplifiera la vie. La lutte n’a jamais apporté une paix durable.
Soit, tu es dans l’amour et tu ressens la paix, soit tu es dans l’émotion et tu es inquiet. Quelquefois, tu es submergé par tes émotions et tu as du mal à les gérer. Alors, lâche prise et évite de projeter ta colère sur les autres.
Les événements qui activent ta colère ne sont pas la cause mais l’effet de ton état d’esprit. Ta peur crée le sentiment de culpabilité qui vibre à une longueur d’onde particulière et attire la même vibration vers toi. Tu deviens ton propre bourreau.
La peur et le sentiment de culpabilité vont de pair ; à chaque fois que tu as peur, il y a un sentiment de culpabilité qui la justifie. Autrement dit, chaque émotion porte un sentiment de culpabilité, visible ou occulté. C’est pourquoi tu ressens le besoin d’être accepté, ce qui entraîne le pardon.
Le fait de te sentir rejeté par les autres attise ce sentiment de culpabilité et te met mal à l’aise. Cela te ramène vers le sentiment de l’abandon que tu crains tellement. La colère est une défense contre cette peur.
Le sentiment de l’abandon est la première erreur de l’esprit conscient ; il s’est identifié à une idée au lieu de rester dans le sentiment pur. Cette erreur lui a coûté sa joie de vivre et maintenant, il ne sait plus comment s’en sortir.
Tant que tu donnes une importance aux idées, tu resteras emprisonné dans le système du mental et tu ne jouiras pas pleinement de la vie. Tu as du mal à faire confiance à ton cœur parce que tu t’identifies à l’idée de la séparation de l’amour qui engendre la peur.
Pour te sentir intégré à l’amour, tu devrais vivre tes sentiments sans mettre de règles ni de principes. Tu es le sentiment, et quand tu t’identifies à l’idée, tu te coupes de toi-même.
Tes interprétations rendent ta vie impossible ; elles sont soutenues par tes émotions. Tu ne te rends pas compte que, même lorsque tu cherches à être objectif en essayant de te couper de tout ressenti, la décision sera prise par la pulsion d’une émotion.
Tu es le sentiment et les idées sont tes serviteurs ; tu les crées à partir de ton état d’être. Cette servitude que tu subis est due à ta soumission à des idées coupées de l’amour. Tu es le maître ; personne ne peut t’asservir à part toi-même, par laisser-aller, passivité et désespoir.
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